SOLEILLEVANT

                          IL EST DE CES MOMENTS?

OU L'ÂME SE CACHE DANS SES REPLIS, FUYANT LE DESESPOIR, QUI S INSINUE SOURNOISEMENT,

QUAND LE SOURIRE SE FIGE EN UN RICTUS,

AFFREUX ET PITPOYABLE,

QUAND LE COEUR N A PLUS MÊME LA FORCE DE GEMIR,

....ET QU IL DEVIENT SI INFIME.....

CROYANT POUVOIR AINSI FUIR,

AU SUPPLICE INFLIGE;

CE SONT LES BLEUS AU COEUR QUI FONT LES BLANCS A L'ÂME.

MAIS QUAND MON ÂME SERA PURE TRANSPARENCE,

TRAGIQUE IRONIE,

JE N AURAI PLUS MÊME LA FORCE D'AIMER !

Me faudrait-il t'attendre mille ans ou bien cent mille,

dans un ailleurs, un au-delà, donne moi une hypothèque

sur ta vie prochaine, plus heureuse, plus rieuse,

je la ferai pour nous.

J'en fait serment, mais tu le sais profondément....

Tu as deviné, tu réalises ton rêve.... et le plus beau.

Laisse nous en attendant cette union sacrée,

sacrée UNION !

nous préparer déjà,

pendant tout ce temps qui ne fera qu'attendre....

Pour TOI, je me ferai belle, dans mon corps, dans

mon esprit, belle de jour et belle de nuit !

je poserai cent options ou des milliers pour être sûre,

au moins d'en avoir une, pour être sûre au moins,

de vivre toute une vie avec TOI !

dans la joie, dans le bonheur, dans la création et dans

le partage..... et dans le quotidien !

je dirai OUI de tout mon être, je serai Tienne, tu seras

Mien, nous serons notre NOUS.

J'incarnerai Vénus dans sa douceur et sa tendresse,

son Amour des arts et de l'Amour,

son charme et sa beauté,

tu seras glorieux, brillant, lumière et chaleur, force

et puissance comme l'astre de nos jours.

De tes rayons lumineux, tu réchaufferas mes nuits,

brûlant de ton désir dans l'acte de FEU et de LUMIERE

qui est l'AMOUR,

nous serons consumés, annihilés dans le GRAND TOUT !

C'est peut-être,

quand l'âme se cherche,

sans se trouver,

nulle présence

aux côtés de son errance,

Nulle réponse à ses questions,

RIEN

Que le vide....

Sans fin,

INFINI

qui l'entoure,

comme une brume,

sauvage dans son inertie,

RIEN.

Pour l'épauler ,

dans cette triste épreuve,

où cette pauvre âme,

ne sait même plus si

elle est une ÂME !